Retour sur les premières phases de la négociation AESH

Quand les différents acteurs d’une négociation n’ont pas pris la mesure des enjeux et la portée de ce qu’il peut en ressortir, ce qui devait être un formidable levier pour obtenir des avancées concrètes, acter des mesures de reconnaissance, de formation et d’amélioration des conditions de travail de

Retour sur les premières phases de la négociation AESH

Quand les différents acteurs d’une négociation n’ont pas pris la mesure des enjeux et la portée de ce qu’il peut en ressortir, ce qui devait être un formidable levier pour obtenir des avancées concrètes, acter des mesures de reconnaissance, de formation et d’amélioration des conditions de travail des agents, est en passe de se transformer en un énième groupe de travail infructueux…

Ce début de négociation n’aura pour l’instant eu pour résultat que d’obtenir de l’administration l’engagement d’appliquer et d’harmoniser sur l’académie les textes en vigueur (enfin, quand ils auront reçu la circulaire stipulant qu’ils y sont tenus).

CE QUE VEUT LE SGEN-CFDT

-un passage à 62 % minimum pour tous les agents qui le demandent,

-la reconnaissance des compétences et expériences professionnelles à l’embauche et tout au long de la carrière

-de véritables évaluations débouchant sur des revalorisations, des formations etc.

-des fiches de vœux et de liaison pour le mouvement

-des temps d’échanges de pratique

-un vrai statut et des moyens pour les AESH référents

Il est aussi à déplorer que les autres OS fassent le jeu de l’administration en objectant, à nos propositions, des problèmes de budget et de champ de compétence !

Nous avons bien entendu que nos attentes sont trop ambitieuses et qu’il nous faudra déposer nos revendications sur un bureau ministériel, ce que le SGEN ne manquera pas de faire.

Cela dit, il nous faut tirer les leçons de nos premiers pas dans ce nouvel exercice qu’est la conduite d’une négociation, car même si, indéniablement, nous connaissions notre sujet bien mieux que les autres acteurs et avons été force de proposition, il faudra monter d’un cran notre technicité dans cet exercice.

Malgré tout, nous n’avons certainement pas dit notre dernier mot. Et si, pour l’heure, ce qui a été avancé ne répond pas du tout ou de très loin à nos revendications (nous attendons le retour de l’administration qui doit nous proposer les grands axes des accords) nous réfléchissons déjà à nos prochains rendez-vous et travaillons pour être plus forts et plus efficaces.

Ainsi nous pourrons mettre toutes les chances de notre coté pour peser réellement dans les prochains actes de la négociation malgré notre infériorité numérique et obtenir enfin ce que nous demandons.

Si toutefois les accords n’actaient pas les avancées significatives que nous portons, nous nous résoudrons à ne pas signer le protocole, à l’assumer et à nous en expliquer.