CSA SD – Marne du vendredi 14 novembre 2025 – Compte rendu

Publié le mercredi 19 novembre
Par dbarraud et dcabanac

Le comité social d’administration spécial départemental de la rentrée 2025 s’est tenu ce vendredi 14 novembre à la DSDEN de Châlons-en-Champagne.

Cette réunion concernait le bilan de la rentrée en premier et second degré.

En début de réunion, nous faisons observer l’inquiétude des remplaçants du premier degré suite au courrier reçu. Le problème principal est que nous ne pouvons ( en dépit du Groupe de travail départemental et d’une audience premier degré CFDT au rectorat) répondre à leurs questions.

Le ministère n’a en effet pas encore défini les critères qui rentreraient dans le logiciel de gestion et permettrait de tenir compte des préférences et compétences de chacun.

L’inspectrice d’académie nous confirme :

– Oui ! C’est un cadrage national. Nous devons donc attendre les consignes précises du national.

Elle ajoute :

Pour 90 % des personnels, ce sera un changement purement administratif. Si ce courrier à créer de l’inquiétude c’est effectivement un problème. La société est suffisamment anxiogène. Ce n’est pas la peine d’en rajouter.

Constat de rentrée :

Premier degré

  • 43301 élèves

  • (– 958) par rapport à 2024

  • Il faut donc continuer à travailler sur la structuration scolaire pour aller vers une école pérenne, robuste et moderne.

  • La baisse est plus prononcée que la prévision (-948) mais il y a moins d’écart qu’avant.

  • Elle s’accélère ( en 2023 -1,5 %, en 2024 -2,1 %, en 2025 -2,16 %).

  • Cette baisse concerne tous les territoires, ruraux comme urbains.

  • Depuis 2017 perte de 6434 élèves. 12,9 % pour la Marne et +21 emplois.

  • Cette année seules deux académies progressent en nombre d’élèves : Mayotte et la Guyane.

– Sur les 30 ans à venir des analyses on été faites.

La baisse se poursuivrait avec un palier ou une légère hausse entre 2035 et 2045 sauf pour 4 académies dont celle de Reims. Ce sont les académies de la diagonale du vide.

Il faut réfléchir sur une action éducatrice globale dans une dimension plus territoriale, avec une dynamique et une gouvernances qui respectent les territoire.

PER de l’Argonne est un exemple. Les PER de Sézanne et de Sermaize-les-bains en sont aussi.

Nous ajoutons qu’il faut aussi poser le problème de la place de l’enfant dans notre société. Les enfants sont le dynamisme d’un pays or on voit apparaître dans les sociétés vieillissantes des formes de rejet de l’enfant.

L’IA en convient et précise qu’il faut veiller à avoir une dimension qualitative du point de l’élève comme de l’enseignant.

Sur les classes uniques elle rappelle que l’on est passé de 15 écoles à une classe à 8 écoles.

C’est une grande difficulté souvent pour y travailler, explique-t-elle.

Sur les regroupements :

  • sur les 15 % d’enfants transportée la grande majorité est à 30 minutes de l’école.

  • Il faudrait que ça soit le maximum.

  • Elle travaille avec les interlocuteurs concernés pour obtenir des circuits qui réduisent ce temps à 20 minutes.

Il est trop tôt pour parler de la carte scolaire à venir. Il y a encore des mouvements dit l’IA.

  • Son objectif est un maillage mieux équilibré pour aller vers – de 20 minutes.

  • Le taux d’encadrement en primaire est de 20,6 élève par classe.

  • En École Maternelle 20,9,

  • En École Élémentaire 20,4 élèves,

  • En REP GS, CP, CE1 dédoublés à 100 % sauf Prieur de la Marne faute de place tout en évitant une surcharge sur les autres niveaux.

  • Plafonnement à 24 hors REP : GS, CP, CE1, 95 % des classes,

  • L’année dernière 82 % des classes avait un effectif de 24 ou moins,

  • Cette année 86 %.

La baisse démographique est partout.

Les circonscription les plus marquées sont : Chalons ouest, Reims sud, et Vitry-le-Francois

Dans les villes les plus grandes : Châlons-en-Champagne, Épernay, Reims, et Vitry-le-François

cela baisse partout, mais proportionnellement c’est plus fort à Épernay qu’à Châlons.

  • 1/3 écoles ont une hausse d’effectifs. Entre +1 et +24 élèves (dont primarisation)

  • On est passé de 393 à 388 écoles.

  • 3 primarisations,

  • 1 ouverture d’écoles à Bezannes.

Écoles privées sous contrat :

  • 25 école : 5709 élèves

  • -50 élèves,

  • taux d’encadrement 24,7.

Ce n’est pas le même type d’école. En moyenne elles comptent 200 élèves.

Écoles privées hors contrat

  • 420 élèves

  • 6 écoles, catholique et de bilinguisme

Second degré :

Dans les collèges publics

  • 20830 élèves avec l’ULIS.

  • Pour la première fois une baisse : – 194 élèves dans le public

  • -102 en 6ième sur 47 collèges publics

  • taux d’encadrement de 25,62

  • en REP 22,79

  • effectifs moyens 443 é

  • 18 en hausse de +1 à +36

  • 27 en baisse -1 à -44

  • deux stables

Dans le privé

  • 5745 élèves

  • – 44 élèves

  • taux d’encadrement 27,62

Lycées

tout types de lycées y compris les post bac

18 lycées publics

  • +37élèves +0,2 %

  • l’essentiel de l’évolution positive est sur la voie professionnelle + 77 élèves

  • 17617 élèves

9 lycées privés.

  • 4784 élèves

  • ce sont des micro structures souvent

  • hausse effectifs + 269 élèves

  • surtout dans la voie professionnelle : ce sont des choix de proximité.

Dans le premier degré il y a 11 % de privé sous contrat.

Dans le second degré c’est 21 %.

IA sur Maryse Bastié : on atteint les effectifs maximums. On y a initié les secteurs partagés. Une quarantaine de famille sont ainsi allées vers Robert Schuman.

Sur l’instruction en famille :

  • Depuis 2022 on est passé d’un régime de déclaration à une demande d’autorisation préalable.

  • 348 élèves en 2021-22

  • En 2025 157 autorisations 157 élèves.

  • donc division par deux.

  • taux d’autorisation accordées de 55 %

  • critères : santé, handicap, sport, art, itinérance avérée

Privé hors contrat :

158 élèves : 5 établissements

Dérogation pour l’entrée en 6 ième

  • 609 demandes (12 % des entrées en 6 ième)

  • 471 obtenus soit 77,34 %

  • handicap, boursier, fratrie : 100 %

Questions diverses

Effectif premier degré

  • 8 démissions de professeurs des écoles

  • ruptures conventionnelles : 3 demandes/ 3 refus,

  • renoncement de lauréat du CRPE :1,

  • deux listes complémentaires sont recrutés + 1 pour le renoncement,

  • 1 contractuel

AESH

  • 1077 contrats

  • le recrutement est permanent,

  • 3998 élèves sont notifiés pour handicap dont 2306 qui doivent avoir un accompagnement humain,

  • 2/3 AESH mutualisés.es 1/3 individuels.les

  • 2168 élèves sont accompagnés par un.e AESH

  • Attente accompagnement pour 138 élèves

L’IA travaille en responsabilité avec l’ARS le département pour contenir l’élan des demandes d’accompagnement. Certaines, estime-t-elle, risquent de mener au contraire vers une perte d’autonomie.

Sur les causes de cette inflation :

L’IA cite un meilleure taux de détection et une évolution du rapport à la difficulté qui classe les difficultés d’apprentissage comme un handicap. Il faut réinstaurer la difficulté d’apprentissage comme un élément ordinaire de la vie.

Nous indiquons que la normalisation par l’évaluation pousse à demander aux élèves les mêmes résultats aux mêmes âges. Ce n’est pas pour nous l’esprit des cycles. Il faut tenir compte des rythmes différents d’apprentissages des enfants.

Pour l’IA la politique des cycle est compatible avec cet objectif.

Sur les UPEAA l’inspectrice d’académie insiste :

– Les 12 heures entrent dans la dotation globale de l’établissement. Ce dernier peut décider de l’utilisation des moyens. C’est son autonomie. J’ai un contrat pédagogique avec les établissement pour la réussite de tous les élèves. C’est à la communauté pédagogique de décider la répartition des moyens.