Reçu en audience le 20 septembre par l’IA-DASEN de la Marne le Sgen-CFDT en compagnie du SNUIPP et de l’UNSA a pu échanger sur divers problèmes.
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1 – Les écoles en sureffectifs à la rentrée :
Est évoqué en premier le cas des écoles qui à la rentrée ont vu leurs effectifs augmenter. Du fait du choix de l’IA de ne pas conserver de moyen pour ajustement à la rentrée, un CTSD n’a pu être convoqué pour procéder à des ouvertures.
3 écoles sont concernées :
A l’école Tournebonneau l’IA nous dit qu’une nouvelle organisation semble avoir permis de trouver une solution.
A Warmeriville, l’IA attend encore de voir les effets de la défusion de l’école primaire.
La situation de l’école maternelle Provençaux-Auvergnats est la plus complexe.
L’IA promet de vérifier la situation et de voir ce qu’il peut faire.
2 – Les besoins en heures d’AESH
Autre sujet sensible qui a particulièrement retenu notre attention : celui des notifications d’AESH non pourvues. Nous signalons que ces dernières créent une situation de tension entre les personnels de l’EN et les familles qui réclament à juste titre les moyens d’une inclusion réussie de leur enfant.
Si l’IA-DASEN admet le manque de personnels. Il fait observer que les notifications étant arrivées en masse le 27 août il n’a pas eu le temps de pourvoir au 2 septembre tous les postes nécessaires. Un équilibre très complexe est à trouver sur certains PIAL (pôles inclusifs d’accompagnement localisés ) reconnaît-il. Une réunion a eu lieu mercredi dernier avec les pilotes, les coordonnateurs PIAL, et les référents AESH.
La priorité des tâches pour lui est la rencontre famille établissement. Il est essentiel que ce premier lien soit de qualité pour éviter des difficultés ultérieures. Il faut expliquer le pourquoi, le comment aux parents. D’autres réunions, 3 par an, réuniront le comité de pilotage des PIAL afin d’homogénéiser l’information pour les IEN et les chefs d’établissement.
Il insiste aussi sur le nécessaire éclairage des AESH sur le fonctionnement du système et leur place. Elles sont pleinement partie prenante de ce système. Un tableau élaboré avec l’ensemble des éléments de carrière doit leur être transmis. Cinq fiches pratiques leurs sont également données.
Il veut améliorer le pilotage du PIAL pour que les familles et les AESH soit mieux informés.
Sur la prise en charge des élèves il relève un point qui est pour lui d’importance : l’accès à l’autonomie d’un élève. Quel est le sens de cette démarche ? Question à poser avec les familles.
Si un ordinateur est donné, par exemple, il faut penser à l’apprentissage de l’autonomie sur des outils numériques.
Sur la situation des AESH nous faisons remonter la nécessité d’être attentif aux contraintes familiales et financières des personnels lors de leurs réaffectations.
L’IA répond qu’il essaie de faire au plus fin possible. Si il y des parents isolés, on en tient compte, si possible.
A la rentrée c’est l’IA qui valide les affectations, ensuite il y a plus de latitude laissée aux pilotes et coordonnateurs.
Nous faisons remarquer aussi que nombre d’AESH seraient favorables à une augmentation de leur quotité.
Il nous invite à lui remonter les noms des personnes en question.
3 – Les élèves au comportement perturbateur
Autre sujet sensible les élèves au comportement perturbateur.
Nous constatons en commun de situation de souffrances insupportables des élèves, des personnels et des familles.
L’IA convient qu’il n’y a pas de réponses magiques. Il faut trouver le bon équilibre pour l’ école, la famille, l’élève, éviter les réactions virulentes. On n’y arrive pas toujours. Pour certaines familles l’école reste le seul point d’entrée avec notre société.
Il remarque que si on allège à 25 % la scolarisation d’un élève, cela laisse la famille souvent seule sur le reste du temps. Il faut penser à d’autres modes de prises en charge. L’école ne pourra tout résoudre. Il y a de surcroît des contraintes inévitables.
Pour les autistes, par exemple, il y a trois structures, donc 3 lieux sur le département. Pour certains parents c’est trop loin.
4 – Les moyens en personnels du département
Le département est légèrement déficitaire déclare l’IA.
Il y a 31 contractuels. Recrutement fin juin, début juillet. Ils ont eu une journée de formation le 8 septembre.
Il y a 35 alternants.
Le rectorat a sollicité le ministère pour une ouverture de la liste complémentaire. L’IA attend la réponse du rectorat pour savoir combien de postes il pourrait récupérer.
Les contractuels ont vocation a passer le concours.
Les contractuels de l’année dernière l’ont tous bien vécue sauf un. L’accueil des collègues et l’aide que l’on leur a apportés ont été bons. Ils ont passé les concours et ont obtenus des notes correctes mais cette année la barre était haute : 12,5. Ils ont un master MEEF, certains ont déjà enseigné.
Ca doit être une propédeutique au concours. Il est prévu d’accompagner ces collègues. Une nouvelle journée de formation est déjà prévue.
Pour les affectations on leur évite les CP et les REP + en CM.
Nous interrogeons sur le devenir des contractuels : Obtiennent-ils le concours ?
Apparemment, malgré la volonté de les préparer au concours et de bonnes notes à ce concours, le résultat est maigre car 20 des 31 recrutés de cette année l’était déjà l’année dernière.
Nous sommes inquiets sur le devenir de ces personnels. Malgré la volonté affichée d ‘amener ces personnels au concours, les contraintes d’un poste à temps plein risquent bien de les empêcher d’y parvenir.
Sur les postes vacant de Conseiller pédagogique, l’IA annonce 4 postes non pourvus. En terme d’attractivité il fait observer que les postes de conseillers pédagogiques faisant fonction sont moins rentables que ceux de directeurs en dépit d’un investissement lourd.
Il ajoute qu’il ya 38 candidats au CAFIPEMF (Certificat d’Aptitude aux Fonctions d’Instituteur ou de Professeur des Ecoles Maître Formateur). Les besoins pourront être couverts à l’avenir. Il est demandé aux IEN de repérer les personnes qui pourraient aller vers le CAFIPEMF.
Pour les Maîtres d’accueil : Mme Fouquet élabore un protocole pour mieux préciser ce que ça représente comme tâches. Là aussi cela peut éventuellement pousser certains vers le CAFIPEMF.
Relance poste psy EN vacants :
C’est en cours.
5 – La situation sanitaire
Sur les ASA
Il y en a une douzaine sur le département pour les enseignants du premier degré.
L’IA a demandé aux IEN de prendre contact avec chacun des 12 non pas pour les surveiller mais pour s’inquiéter car certains sont coupés de leur milieu professionnel depuis 1 an et demi. Il y a peut-être de la souffrance derrière et il faut également préparer leur retour à l’emploi.
Comment ? C’est à définir. Il faut surtout montrer à ces personnes qu’elles ne sont pas seules. Voir ce qui est possible réglementairement.
Sur les tests salivaires
l’IA conscient du travail des directrice.teurs a convenu avec les laboratoires d’un nouveau système. Les familles averties et informées par l’école devront rentrer les données elles-mêmes sur une plate-forme. Cette année, les écoles seront testés en fonction des critères épidémiques et non de façon systématique.
Il va écrire un courrier aux directeurs pour leur expliquer la procédure.
On ne va pas demander à tous les directeur de remplir des tableaux par avance. Seules les écoles concernées seront sollicitées.
50 % des situations sont sur Reims ou le grand Reims
Il faut obtenir l’adhésion des familles . Il y des a un travail d’explication des enseignants et directeurs à faire vers les familles. On lance ça à la fin de la semaine prochaine.
On va voir ! Si il y a seulement 20 % de réponses des familles on trouvera une autre solution.
Pour l’instant pas de tensions particulières sur les fermetures de classes pour cause COVID. Quelques familles protestent seulement.
Sur les vaccinations d’élèves collèges et lycées :
Marne : primo-vaccination 75 % vaccinés complets 63 %.
En collège REP+ il y a pas mal de familles qui se manifestent suite à la proposition de vaccination passée par l’établissement : 60 sur Joliot-Curie.
Presque un point de gagné par jour.
Sur le retour avec éviction de 7 jours de la cantine :
L’IA rappelle que c’est un cadre National. Les collectivités n’ont pas le choix. Pour les horaires c’est pareil. Il y aura un retour aux horaires normaux dés évolution du texte : c’est un engagement de Mme Marchet.